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Casse toi, TAS de pauv’ con

8,6 millions, c'est le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvreté en France. Mais d’où viennent-ils tout ces indigents? N'y a-t-il pas des choses plus importantes à faire que d’être pauvre, surtout en ces temps de crises ?

En effet alors que la pauvreté était devenue une mode suscitant moins l’intérêt de notre société ces dernières décennies, il semblerait que le marché du pauvre se soit considérablement développé depuis les années 2000. Du salarié précaire au SDF dégueulasse, on ne compte plus une métropole de notre France sans sa gamme de fauchés. A croire que vivre avec moins de 960 euros par mois amuserait ces 8 millions d'inconscients, qui, égoïstement ne pensent pas qu'épargner pour les études de leurs enfants ou investir dans un bien immobilier leur serait profitable à long terme.

En effet, le pauvre est con. Pas question pour lui de trouver un emploi stable ou d'emprunter à taux réduit. Non, le pauvre s’entête à enchaîner des boulots précaires sans aucun avenir, préférant miser sur l'emprunt à taux variable durant 40 ans afin d'assurer à sa progéniture un futur tout autant misérable que le sien.

Que de temps gâché à découper des coupons de réduction lidl dans télé 7jours alors qu'une simple action Mital leur permettrait de s'offrir une palette mensuelle de bière forte, ce breuvage qu'ils aiment tant. Quand on pense qu'un individu normal comme Maurice Lévy, le patron de Publicis (groupe de communication Français) est capable de gagner 1.500 fois le smic en une année soit disant difficile, on est en droit de penser que le pauvre ne porte pas grand intérêt à son capital bonheur. Finalement, cette crise prétendument financière semble bien plus être le fruit d’un pique de paresse sur la courbe de l'amour productif que le résultat d'un dérèglement sociétal. A croire que ces manants ne sentent aucune gène à être coupé des réalités marchandes...

Le pari que va devoir relever notre idéal libéral est donc celui de redonner à ce produit désuet et pourtant répandu qu’est le pauvre, une valeur marchande accrue par l’attrait du profit. Sans quoi nous seront obligés, soit d’en venir à une éradication sans concession du stock de pauvres, soit de partager nos richesses en amorçant ainsi la fin de notre monde libre et égalitaire.

« capitalistes de tous les pays, unissons nous »
''Pour une émasculation sociétal : A bas les bourses ! (des pauvres bien entendu)''


Posté le 11/02/2013


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